Ali Kettani aime provoquer et interroger la création et les créateurs. D’abord producteur de musique, de documentaires et de cinéma, il s’intéresse ensuite aux nouvelles formes de créativité sur le Web. Toujours actif au plus près des artistes, il explore un chemin singulier, soutient et cherche à faciliter leur travail, leur expression.
Le lancement de Yakin and Boaz Gallery reflète une facette jusqu'ici inexprimée de son amour des arts plastiques, il constitue aussi un choix délibéré pour lui de continuer à explorer et investir l'espace artistique et culturel dans son acception la plus actuelle, la plus novatrice, avec énergie et enthousiasme.
“Je m'engage à être un trait d'union, le plus direct possible, entre la création artistique et le public. Direct en ce sens que le processus du choix et de la construction de l'œuvre et de l'exposition me semble devoir être le fruit d'un échange entre l'artiste et le galeriste, pratiquement sans aucune autre forme externe de censure ou d'entrave, technique, administrative et/ou institutionnelle.
Je noue des relations aux œuvres et aux artistes fondées sur des rendez-vous subjectifs et féconds, qui portent en eux la possibilité de provoquer l'inspiration du simple visiteur de la galerie, du collectionneur ou encore des critiques et des institutions. Le but étant de réussir à partager des choix, une vision de la création, une philosophie du monde, une émotion dans le présent, une projection dans l'avenir.
Ainsi, je voudrais participer à ce que des œuvres inédites, souvent de jeunes artistes de notre région (je pense principalement au Maghreb, à la France, à l'Espagne et au Portugal), puissent être vues et appréciées au Maroc. L'axe identitaire et artistique retenu pour la galerie tournera autour de toutes les formes de l’art contemporain : peinture, photographie, graffiti, sculpture, installations.“
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